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Un succès sportif et populaireTrois coureurs ont dominé le lot : Burrow le vainqueur final, Trampusch le meilleur grimpeur et Evans le vététiste. Preuve d'ailleurs qu'un bon coureur de VTT vaut les routiers. A l'arrivée, 4 secondes séparaient ces trois hommes dont on reparlera sûrement à l'avenir. Enfin les FrançaisTrès discrets jusqu'à là, les Français se sont montrés lors de cette dernière étape. Sandy Casar a échoué de peu pour la victoire d'étape, Nicolas André en fut l'un des animateurs, finissant par remporter le " maillot blanc " (classement des sprints intermédiaires). Lhuillier et Eychenne se montrant également à leur avantage. Quant à l'Alsacien Philippe Koehler, il s'est bien battu, se rachetant en partie de sa déconvenue vosgienne. L'enfer de FerretteL'escalade du " mur " de Ferrette est sans conteste le clou de l'étape sundgauvienne : monter à cinq reprises la rue du Château qui présente une pente de 17 à 18 % est du genre casse-pattes à n'en pas douter . . . En plus, au niveau de l'Hôtel de Ville, un secteur pavé corse encore la difficulté . . . L'oeil des connaisseursBeaucoup d'amateurs du vélo étaient présents et notamment Rémy Brun, Charles Wilhelm, Gilbert Stroebel, de vrais spécialistes. Gilbert, qui était venu à vélo, n'a pu résister à l'envie de gravir la pente malgré ses 48 ans (qu'il porte d'ailleurs très bien). " Heureusement que ce n'est pas trop long. Mais ça fait quand même très mal aux jambes " commenta-t-il. La verve de Jean-JacquesPas de course cycliste dans le Haut-Rhin sans Jean-Jacques Zwibel au micro ! L'ex-citoyen d'Altkirch est comme un poisson dans l'eau dans ce milieu. Compétence et humour vont de pair lorsque " Wendy " (son surnom pour les initiés) commente. Un exemple : " je félicite les gens qui sont venus assister à la course plutôt que de sillonner les routes de la région encombrées de Suisses ". De quoi dérider les uns tout en alimentant les conversations. Jean-Jacques s'acquitte de sa tâche au moins aussi bien que Mangeon au Tour de France. A quand la grande boucle pour notre ami ? Ciro le discretAvant de devenir le talentueux gardien de but de l'AS Altkirch dans les années 60, Ciro Martinis tâta du vélo. Il est revenu à ses premières amours à l'occasion de la Transalsace en tant que directeur adjoint de la course. Modeste mais efficace, Ciro n'avouera que du bout des lèvres que c'est beaucoup grâce à lui que l'épreuve fit étape à Altkirch. Et c'est sans doute par son intermédiaire que pas mal d'Altkirchois se sont impliqués, notamment des commerçants. IntendanceIl y eut un petit couac à l'arrivée qui ne remet cependant pas en cause la bonne organisation des Ferrettiens. La buvette était prête mais " on " a oublié de l'approvisionner dimanche après-midi ! Cela fit bien sûr l'affaire des aubergistes de la ville ! Par contre à Lucelle, le Petit-Kohlberg était fin prêt pour accueillir durant trois nuitées pas moins de six équipes. Quand on vous dit que la famille Meister aime le sport ! CastelferrettiUne délégation de Castelferretti, commune jumelée avec Ferrette, était présente dans la cité des Comtes. La jolie Sylvia, son ambassadrice de charme, fut chargée (avec Gaëlle Noblat) de remettre coupes et bouquets aux vainqueurs. Une sympathique idée de Pierre Brand, visiblement ravi du succès de l'épreuve. " Bien sûr qu'on va continuer " assura-t-il. J.-P. Roth |
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Copyright 1999 ZUNDEL Thomas